Après unanatahiti, voici omalareunion : les nouvelles aventures des quinquas sous les tropiques...
J'avais tranquillement prévu un article de la rubrique "le docteur en congrès" , avec pas mal de retard ;-)
Et voila que l'actualité me rattrape douloureusement, une litanie sanglante me donnant l'impression d'être condamné à une rubrique "ville que j'aime victime d'un attentat"... Et c'est insupportable...
Alors, même si c'est avec le coeur lourd, je choisis de parler quand même de mes retrouvailles récentes avec Barcelone sans leur faire ce plaisir... En continuant à célébrer par ces articles mon rêve d'une Europe ouvrant le champ des échanges, des connaissances et des possibles... à travers le prisme de mes congrès médicaux .. en regardant vers l'avenir et non vers le moyen âge...
Le congres de l'ECCO qui se tient habituellement en Europe du Nord, pays des maladies inflammatoires intestinales, (comme vous l'aviez vu lors d'articles des années antérieures) a donc choisi cette année un destination plus... méditerranéenne.
On y a fait parfois une escapade quand on vivait dans le Gard, à 4 heures de voiture de Nîmes.. On est fan...
Barcelone...La ville ou je ne peux jamais m'empêcher de repasser dans ma tête, un de mes films culte, l'Auberge Espagnole...
Les ruelles du Barri Gotic ou l'on s'attend a croiser Romain Durys et la bande de la coloc, petit groupe foutraque et sympa, resté dans ma mémoire comme un pied de nez aux frontières..
Rendez-vous incontournable avec le visionnaire Gaudi et son Parc Guell qui fait rêver d'une vie... plus colorée.
Jardins du Parc Guell.... ou plane le souvenir d'une Judith Godrèche cachant le feu sous la glace ;-) (c'était plus chaud que 50 nuances de Grey, je suis désolé !)
En haut de la colline, l'ambiance brumeuse (bon, OK, polluée.. ça casse l'ambiance !) d'une ville ouverte sur le monde et le mythe de la toujours (éternellement ?) en construction Sagrada Familia ...
Je n'oublie jamais à Barcelone de rendre visite à la Fundacio Juan Miro pour sacrifier à la fascination qu'exerce sur moi cet artiste...
Et pour le reste, il n'y a plus qu'à déambuler dans la vieille ville.
Au hasard de son dédale de ruelles rêveuses..
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Et de ses incontournables bars a Tapas bruyants et chaleureux... (pardon Tapes..on est en Catalogne, quand même !)
Et, pour finir, la Plaza de Catalunya bien tranquille devant mon objectif, qui était le lendemain de mon départ , noire de milliers de personnes défilant pour que la Catalogne accueille des réfugiés , en une leçon pour l'Europe....
Et voilà que quelques temps plus tard... comme à Paris il y a 2 ans... des milliers de gens marchent à nouveau, mais cette fois pour réagir face à la barbarie, les catalans affichant face au monde leur refus de la peur.
Depuis que je suis enfant, j'ai une tendresse pour ce drapeau sang et or.. alors aujourd'hui je dis mon affection aux catalans... et à leur fierté.