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Après unanatahiti, voici omalareunion : les nouvelles aventures des quinquas sous les tropiques...

Le film du trimestre : Illusions perdues

Coup de coeur cinéma (comme toujours, avec le biais des films qui veulent bien venir jusqu'à la Réunion..) pour un film en costumes (c'est rare ) replongeant dans nos racines culturelles , en revisitant le grand Honoré de Balzac...

Gonflé de la part du réalisateur (et des producteurs!) de s'attaquer à un géant de la littérature en prenant le pari que le spectateurs qui l'ont lu accepteront de tenter l'aventure  et que ceux qui ne l'ont pas lu ne reculeront pas... disant "Balzac ??? mais c'est has been !"

Et bien.. pari gagné ! nous n'avions pas vu une salle de cinema avec seulement les deux rangées de devant libres... depuis ... avant le covid !

Le film est une réussite éclatante et l'on s'aperçoit que l'on n'est pas un monstre sacré de la littérature par hasard : l'histoire , fascinante, implacable, profonde est d'une actualité troublante 3 siècles plus tard... 

La description minutieuse de monde cynique  du journalisme, de l'argent roi  et les mirages de la notoriété n'a pas pris une ride

Le film du trimestre : Illusions perdues

Les acteurs de la jeune génération du cinéma francais, Benjamin Voisin et Vincent Lacoste sont impeccables en croisant d'autres acteurs plus expérimentés (Ahhhh.. 5 minutes de Gérard Depardieu dans un film sont comme des instants d'éternité : ce type est un monstre !)   L'histoire s'étire, patiemment et méthodiquement,  le temps de s'imprégner des chimères et du vertige de Lucien de Rubempré jusqu'à la mécanique  implacable sa chute...

Le film du trimestre : Illusions perdues

Comme toujours le vieux schnock sentimental  qui écrit ce blog a un coup de coeur pour une actrice ... Salomé  Dewaels, nouvelle venue au cinéma, met une délicate touche de grâce et de sincérité  dans ce monde de cynismes et de faux semblants..

El quand la lumière se rallume... on reste scotché pars la phrase du générique de fin après cette peinture des ambitions illusoires à vouloir pénétrer un monde qui n'est pas le sien.. en cherchant à être quelqu'un d'autre que soi-même :

"C'est après avoir cessé d'espérer que l'on peu commencer à vivre."

Ce Balzac,  vraiment, c'était quelqu'un....

La Comédie humaine,  3 siècles plus tard.... elle a encore de beaux jours devant elle ! et comment ne pas s'interroger  : quel rôle y jouons nous ? nous y sommes nous perdus ?

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