Après unanatahiti, voici omalareunion : les nouvelles aventures des quinquas sous les tropiques...
Disposant de deux semaines, lors de ce deuxième voyage, nous avons pris le temps la première semaine de découvrir la cote est de l'Afrique du Sud au lieu de foncer vers le parc Kruger comme en 2015...
Et bien nous en a pris !
Vous voyez en vert tous les parcs animaliers de la région (il y a de quoi faire !) et, le long de la côte, la réserve naturelle de l'Isimangaliso, immense sanctuaire de zone humide inscrit au patrimoine mondial de l'humanité, s'étendant du petit village de Sainte Lucie indiqué en rouge jusqu'à la frontière du Mozambique.
Sainte Lucie est un tout petit village très touristique, base de départ pour explorer la partie sud du parc et le vaste lac du même nom, mondialement célèbre pour ses hippopotames qui sortent le soir pour s'aventurer dans les rues du village jusque sur les pelouses des maisons (c'est vrai, on l'a bien vu... mais sous des trombes d'eau empêchant toute photo).
C'est donc une balade en bateau hypertouristique mais difficilement contournable qui emmène sur le lac à la découverte des dizaines d'hippo qui s'y prélassent...
Ces animaux réputés taciturnes et à ne pas déranger... se sont habitués, ici, aux bateaux qui les visitent quotidiennement et se laissent approcher de très près sans broncher.
Et ils offrent le spectacle de leur célèbre baillement sans rechigner... ce qui permet aux spectateurs novices d'identifier qu'il s'agit d'un mâle, puisque seuls les mâles baillent de la sorte..
Mais ces excursions ne sont heureusement pas la seule façon d'explorer la réserve et on part ensuite tout seul en voiture passer les portes du parc, après avoir révisé sur les consignes de sécurité qu'on rentre dans un territoire d'animaux sauvages....
On passe une journée sur des kms et des kms dans la zone humide entre le lac et la côte.. et là, contrairement aux groupes entassés dans les bateaux... on est tous seuls !
S'agissant d'un "Wetland Park", c'est bien à ce genre de paysage que l'on s'attendait.
Nous pensions passer une journée, (outre les hippopotames sus-mentionnés..) à observer essentiellement des oiseaux.. et ils étaient bien là...
La cigogne épiscopale, la plus courante parait il des cigognes que l'on trouve en Afrique mais aussi en Inde.. Oiseau sédentaire qui vit en couple de longue durée et qui se nourrit d'insectes de grenouilles et parfois de poissons
L'Ibis hagedash, qui aime les zones humides (il est servi ici!) et se nourrit de vers d'insectes et de lézards..
Son cri caractéristique que reconnaitrait tout voyageur ayant été en Afrique dans un parc animalier, résonne dans la savane..
Et un de mes favoris aux couleurs éclatantes, le martin pêcheur huppé, venu faire une pause en bord de lac comme une récompense pour le photographe caché derrière la fenêtre de son affût...
C'est sans surprise dans ce paysage humide que l'on aperçoit un buffle solitaire se fondant bien dans le décor..
Mais la surprise a été que le parc ne se limite pas aux paysages aquatiques, et qu'il ya également d'immenses étendues de savane herbeuse
Et donc on ne sort pas uniquement les jumelles pour les oiseaux, car.. les mammifères sont là aussi !
Paisible troupeau de zèbres dans cette période printanière propice aux naissances (inversion des saisons dans l'hemisphere sud, on rappelle ;-) où nous verrons beaucoup de petits pendant le voyage..
L'élégance jamais mise en défaut des girafes...
Un placide rhinoceros solitaire, un peu loin mais avec tout de même sa bosse au garrot le reconnaissant comme un rhinocéros blanc..
Et il n' y a pas qu'au parc Kruger que l'on fait des rencontres sur la route, cela arrive aussi a l'isimangaliso !
Ici aussi il faudra patienter pour que le chemin se libère parce que les buffles ne sont pas du tout (mais alors pas du tout !) impressionnés par la voiture...
Et c'est également tout au bord de la route que se feront les premières rencontres du voyage avec les antilopes
Antilopes communes en Afrique australe... comme cette élégante femelle koudou.
Ou bien antilopes moins courantes, comme le bubale roux , grande antilope a la silhouette qui peut sembler caractéristique mais que l'on pourrait confondre avec son cousin le damalisque...
Ca m'a demandé un peu de lecture.. en étudiant les photos et les descriptions : en effet, il ressemble pas mal à une espèce de damalisque , le topi. Mais on s'en sort... par la distribution géographique !
Le Topi vit en Afrique centrale : éliminé donc !
Quand à lui, on ne l'avait encore jamais vu qu'à moitié caché dans les hautes herbes : le craquant Guib harnaché mâle et ses bandes blanches caractéristiques sur les pattes, vu cette fois au grand jour sans grand mérite.... sur le parking d'un camping de bord de mer !
C'est là que la route se termine et qu'il faudra faire demi-tour, face à l'Océan Indien, au cap Vidal en bord de mer, lieu prisé de camping, de pêche .. et d'observation des baleines à bosse en saison, ce qui était le cas (comme chez nous à la Réunion!)
Le parc d'Isimangaliso : une halte méconnue (on y est quasiment tout seul...) mais à ne pas manquer si on passe dans la région !